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BIEN ETRE PAR L’ART

  • Writer: Ophi Del
    Ophi Del
  • Mar 30
  • 5 min read

Updated: Apr 1

Alexandra Concordia Par une froide soirée de février, un petit groupe s’est réuni au Carrefour Jeunesse-Emploi de Verdun, pinceaux en main, déposant délicatement des points de couleur sur leurs toiles. La salle était silencieuse, bercée par une musique de fond apaisante et le doux bruit des pinceaux tapotant la peinture. À la tête de cet atelier se trouvait Ophélie Delon, fondatrice de Creazen, une petite entreprise dédiée au bien-être par l’art. Son objectif était simple : offrir à la communauté de Verdun une parenthèse de deux heures, loin du stress du quotidien.


L’art-thérapie est de plus en plus reconnue comme un moyen efficace de gérer le stress, mais pour Ophélie, l’objectif va bien au-delà. « Je ne fais pas cet atelier uniquement pour la gestion du stress, mais pour le bien-être personnel à travers l’art », explique-t-elle. S’inspirant des techniques de pointillisme de l’art aborigène australien, qu’elle a découvertes lors d’un voyage en Australie il y a plusieurs années, elle guide les participants dans un processus méditatif de peinture par petits points, une pratique qui encourage naturellement la pleine conscience. « L’art aborigène utilise le pointillisme, qui est composé de nombreux petits points », précise-t-elle.


« Ce que j’ai remarqué, c’est que les gens se concentrent énormément sur la réalisation de leurs points et, comme vous pouvez le voir, ils entrent dans leur bulle et s’évadent le temps d’un instant. » Pour beaucoup de participants, cet atelier est une rare occasion de ralentir. Selon Centraide Montréal, 20 % de la population de Verdun vit avec un faible revenu, un taux qui atteint 26 % dans le secteur Wellington de-l’Église (contre 21 % à Montréal). Chez les jeunes de 18 ans et moins, ce chiffre est de 24 % à Verdun (contre 23 % à Montréal). Le CJE Verdun accompagne principalement les jeunes adultes en recherche de stages et d’emplois, un processus souvent stressant et rempli d’incertitudes. Ophélie a perçu le besoin d’un espace où ces jeunes pourraient relâcher la pression. « J’ai pensé à proposer un atelier axé sur la gestion du stress, car les jeunes qui viennent au CJE sont en pleine recherche de stages ou d’emplois, ce qui génère du stress », explique-t-elle.


« Cet atelier leur permet de se détendre, de rencontrer d’autres personnes, et le centre a adhéré à ma mission. » L’engagement d’Ophélie pour l’art en tant qu’outil de guérison est profondément personnel. « L’art m’a aidée à traverser différentes épreuves, que ce soit la pandémie, une rupture ou un deuil. Il m’a permis de m’évader et de m’exprimer », confie-t-elle. Elle est convaincue que la créativité doit être accessible à tous, et pas seulement aux artistes professionnels. « Dessiner et peindre ne sont pas réservés aux artistes et aux enfants », souligne-t-elle. Pour elle, l’art est aussi un moyen de se libérer des contraintes du quotidien. « Avec l’art, on peut s’exprimer à travers les couleurs et les symboles, et cela permet aussi de lâcher prise face aux règles qui nous sont imposées en permanence, que ce soit par un enseignant, un patron ou la société en général.


En art, il n’y a pas de règles. » Tout au long de la soirée, les quatre participants se sont plongés dans l’acte simple mais captivant de peindre des points. Certains ont osé des couleurs vives, tandis que d’autres ont composé des motifs plus complexes. À la fin de l’atelier, Ophélie espérait qu’ils repartiraient avec ce sentiment de paix intérieure. « Ma mission, c’est qu’ils emportent cela avec eux », dit-elle. « J’espère qu’ils repartent détendus. » Ces ateliers rappellent que le bien-être ne doit pas forcément être compliqué. Parfois, il suffit d’un pinceau, de quelques points et d’un espace où la seule règle est de créer librement. Le prochain atelier d’Ophélie, CreaJazz, une séance de peinture au café accompagnée de musique jazz en direct, aura lieu le jeudi 28 février au Café Noctis, à Verdun, de 18h30 à 20h30, au prix de 25 $.


On a chilly February evening, a small group gathered at Carrefour Jeunesse-Emploi Verdun, paintbrushes in hand, as they carefully placed dots of color onto their canvases. The room was quiet, except for the soft relaxing background music and the rhythmic dabbing of paint. Leading the workshop was Ophélie Delon, founder of Creazen, a small business dedicated to promoting well-being through art. Her goal was simple: to give the Verdun community a peaceful two-hour escape from the stress of everyday life.


Art therapy has been gaining recognition as an effective way to manage stress, but for Ophélie, the focus goes beyond that. “I do this workshop not only for stress management, but for self-well-being through art,” she explained. Using Aboriginal Australian pointillism techniques which she picked up on her trip to Australia years ago, she guided participants through the meditative process of painting with tiny dots, a practice that naturally fosters mindfulness. “Aboriginal art uses pointillism, and pointillism is made up of lots of little dots,” she said.


“What I’ve noticed is that people become really focused on making their dots, and as you can see, they get into their own bubble and escape for a while.” For many of the participants, the workshop provided a rare opportunity to slow down. According to Centraide Montreal, 20% of the Verdun population lives on a low income; this rate reaches 26% in Wellington de-l’Église (Montreal: 21%). For youth aged 18 and under, the percentage is 24% in Verdun (Montreal: 23%). The CJE Verdun primarily supports young adults seeking internships and jobs, a process often challenging and filled with anxiety. Ophélie saw the need for an outlet where they could decompress. “I thought about bringing a workshop that could focus on stress management because the young people who come here to CJE are looking for internships, searching for jobs, and experiencing stress,” she said.


“This workshop allows them to relax, meet others, and so the center embraced my mission.” Ophélie’s passion for art as a form of healing is deeply personal. “Art has helped me through various challenges in life, whether it was the pandemic, a breakup, or grief. It allowed me to escape and express myself,” she shared. She believes that creativity should be accessible to everyone, not just professional artists. “Drawing and painting aren’t just for artists and children,” she shared. For her, art is also a way to break free from everyday constraints. “With art, you can express yourself through colours and symbols, and it also helps you let go of all the rules imposed on us throughout the day, whether from a teacher at school, a boss at work, or society in general.


With art, there are no rules.” Throughout the evening, the four participants lost themselves in the simple yet immersive act of painting dots. Some experimented with bold colours, while others created intricate patterns. As the workshop came to an end, Ophélie hoped they would carry this sense of peace beyond the session. “My mission is for them to take this home with them,” she said. “I hope they leave feeling relaxed.” Workshops like these serve as a reminder that self-care does not always have to be complicated. Sometimes, all it takes is a paintbrush, a few dots, and a space where the only rule is to create freely. Ophélie’s next workshop, CreaJazz, painting with coffee while enjoying live jazz music will be taking place on Thursday, February 28 at Café Noctis located in Verdun at a cost of 25$ from 6:30 p.m. to 8:30 p.m.

 
 
 

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